février 12, 2024 · Non classé · Commentaires fermés sur le plaisir sans limites : conduire une GT sur une piste

Dans le monde des sports mécaniques, il existe un royaume où l’adrénaline circule librement, où le parfum de la gomme brûlée se mêle à la symphonie des moteurs rugissants, et où chaque virage se transforme en une danse de précision et de contrôle. Ce royaume est sans conteste le circuit, et en son sein, conduire une voiture de tourisme fantastique (GT) est une expérience à nulle autre pareille – une combinaison d’exaltation, d’habileté et de plaisir à l’état pur.

Lorsque je me glisse dans le siège du conducteur d’une voiture GT élégante, stage Aston Martin Le Mans je suis immédiatement enveloppé par la sensation de vitesse. Le moteur ronronne sous mes pieds, prêt à libérer sa puissance sur le béton. Le cockpit m’entoure comme une seconde peau, chaque commande est à portée de main, chaque jauge témoigne du potentiel qui attend d’être libéré. D’une pichenette sur le contact, la voiture prend vie, et je peux m’embarquer dans un voyage dont chaque élément est une promesse d’exaltation.

Les premiers instants sur le circuit sont un tourbillon de sensations. L’accélération m’enfonce dans le siège, les forces G sollicitent tout mon corps alors que je dévale la ligne droite. Le souffle de l’air remplit l’habitacle, étouffant tout autre bruit que le rugissement du moteur. C’est une symphonie de rythme, une cacophonie de force qui fait battre mon cœur et enflamme mon esprit d’un feu indomptable.

Mais il ne s’agit pas seulement d’aller vite. Conduire une voiture GT sur un circuit est un équilibre délicat entre vitesse et finesse, une évaluation des capacités où chaque action a son importance. À l’approche du premier virage, j’actionne les freins en modulant la pression avec précision afin d’effacer le rythme sans perturber l’équilibre de la voiture. En tournant légèrement le pneu, j’informe la voiture de l’arrivée au sommet, et je sens que les pneus adhèrent au bitume avec une ténacité inébranlable. C’est un ballet de contrôle, une danse de la paix mécanique qui requiert toute mon attention et qui me récompense par des sentiments de maîtrise sans pareils.

Chaque tour de circuit est en fait un voyage de découverte, l’occasion d’explorer les limites de l’appareil et du conducteur. À chaque zone de passage, je m’enfonce un peu plus, testant les limites de mon habileté et les capacités du véhicule. L’excitation de trouver la ligne de course parfaite, le plaisir de réussir parfaitement une série de virages, c’est un mélange enivrant de défi et de triomphe qui m’incite à en redemander.

Mais le véritable émerveillement que procure la conduite d’une voiture GT sur un circuit réside peut-être dans la camaraderie qu’elle encourage. Dans le paddock, au milieu des foules d’amoureux, il existe un sentiment de parenté qui transcende le vocabulaire et la culture. Nous pouvons venir d’horizons différents, parler des langues différentes, mais sur le moniteur, nous sommes unis par une passion commune – une passion pour le frisson de la vitesse, le frisson des concurrents et l’exaltation absolue de se pousser à la limite.

Il y a une énergie palpable dans l’air tandis que nous nous alignons sur la grille, les moteurs tournant à plein régime dans l’attente de la course à venir. Lorsque l’éclairage passe au vert, nous sommes déjà partis, dans un flou de couleurs et de mouvements alors que nous nous bousculons pour prendre place dans le premier virage. C’est un tourbillon de chaos et d’exaltation, un ballet de métal et de silicone qui se déroule sous mes yeux avec une puissance à couper le souffle.

Mais au milieu du chaos, il y a un sens de l’ordre, un rythme qui imprègne la folie de la course. Chaque dépassement, chaque manœuvre défensive est un risque calculé, un pari sur le temps et la compétition. Au fil des tours, je me retrouve immergé dans le flux et le reflux de la course, les hauts d’un dépassement, les bas d’une défense contre un challenger agressif. C’est une montagne russe d’émotions, une symphonie de triomphes et de défaites qui se joue sur le matériel du circuit.

Et pourtant, malgré ces difficultés, l’expérience de la conduite d’une voiture GT sur un circuit est d’une plénitude inégalée. Dans ces occasions fugaces sur la piste, il n’y a que l’automobile, la route, ainsi que la poursuite de la vitesse – une expression pure, non altérée de la liberté et de la joie qui me rappelle pourquoi je suis tombé amoureux des sports motorisés au départ.

Lorsque le drapeau à damier tombe et que la course touche à sa fin, je suis envahi par un sentiment d’exaltation sans pareil. L’adrénaline parcourt néanmoins mes vaisseaux sanguins, les souvenirs de la course sont gravés dans mon esprit de façon permanente. Et lorsque je sors du cockpit, casque en main, je compte déjà les jours et les nuits qui me séparent du moment où je recommencerai. Car dans le monde du sport automobile, il n’y a pas de plaisir plus grand que celui de conduire une voiture GT sur un circuit – une symphonie de rythme, d’habileté et de joie pure et débridée qui ne s’arrête jamais pour me laisser sur ma faim.

décembre 13, 2023 · Non classé · Commentaires fermés sur Renflouements et sauvetages bancaires en argent

Eh bien, nous y revoilà. Il y a quelques semaines à peine, les médias et les établissements des deux principaux partis se sont unis pour dépeindre les candidats défendant les soins de santé pour tous les Américains comme des briseurs de budget sans espoir qui étaient manifestement inaptes à occuper le bureau ovale. Maintenant que Corvid-19 stoppe l’économie mondiale, une chaussure blanche apparaît soudainement de l’autre côté: le gouvernement américain déploie une assurance à payeur unique pour la finance et les grandes entreprises à une échelle bien au-delà de tout ce que les sénateurs Warren ou Sanders n’a jamais rêvé – et avec encore moins de garanties juridiques et d’exigences de déclaration que les dernières saturnales post-Lehman
Alors que les phalanges des lobbyistes et des donateurs de campagne envahissent le Capitole et la Maison Blanche, il semble opportun de revoir certaines vérités de base sur le fonctionnement réel des systèmes politiques axés sur l’argent. Notre nouvelle étude essaie de le faire dans les moindres détails. Franchement, il a été écrit parce que nous en avons assez d’entendre qu’il est impossible de montrer que les membres du Congrès votent en faveur de la législation car ils reçoivent de vastes flux de contributions à la campagne. Arrêt complet.
Nous traitons d’un problème classique d’économie et de science politique – la mesure dans laquelle les gouvernements peuvent résister aux pressions des groupes d’intérêt organisés, et en particulier de la finance. Nous commençons par un regard sur l’éventail complet de l’argent politique »qui est potentiellement pertinent pour comprendre les choix des politiciens, puis nous limitons l’analyse à un ensemble de cas très spécifiques d’une pertinence unique pour la politique américaine en ce moment: les votes aux États-Unis. Chambre des représentants sur les mesures visant à affaiblir le projet de loi de réforme financière Dodd-Frank dans les années suivant son adoption. Pour contrôler autant de facteurs que possible qui pourraient influer sur le vote au sol des législateurs individuels, l’analyse se concentre sur les représentants qui ont initialement voté en faveur du projet de loi, mais qui ont ensuite voté pour le démantèlement de ses principales dispositions. Cette conception exclut d’emblée la plupart des facteurs normalement avancés par les sceptiques pour expliquer les changements de vote, car ce sont les mêmes représentants, appartenant au même parti politique, représentant sensiblement les mêmes circonscriptions.
Notre analyse de panel, qui contrôle également les influences spatiales, souligne l’importance des facteurs variant dans le temps, en particulier l’argent politique, pour inciter les représentants à changer de position sur des amendements tels que les swaps push out ». Nos résultats suggèrent que les liens entre les contributions de campagne du secteur financier et le passage à un vote pro-banque étaient directs et substantiels: pour chaque 100 000 $ que les représentants démocrates ont reçu des finances, les chances qu’ils rompraient avec le soutien majoritaire de leur parti au Dodd- La législation franche a augmenté de 13,9%. Les représentants démocrates qui ont voté en faveur des finances ont souvent reçu entre 200 000 et 300 000 dollars de ce secteur, ce qui a augmenté les chances de changer de 25 à 40 pour cent.

octobre 5, 2023 · Non classé · Commentaires fermés sur la nourriture comme pont culturel

La cuisine, cette pratique ancestrale qui consiste à préparer des aliments pour se sustenter, se nourrir et se faire plaisir, revêt une signification profonde au sein de notre société. Au-delà du simple fait d’assouvir la faim, la préparation des aliments est devenue une forme d’art, un rituel sociable et un moyen d’expression personnelle. Dans cet essai, nous étudierons les raisons pour lesquelles la cuisine est si importante dans notre société et comment elle transcende les aspects pratiques de la subsistance pour devenir un élément constitutif de la culture.

La cuisine fait partie intégrante de la civilisation humaine depuis ses débuts. Elle représente la transition d’un mode de vie nomade de chasseur-cueilleur à des communautés résolues. La possibilité de cuisiner a transformé les substances brutes en plats plus sûrs, plus digestes et souvent beaucoup plus savoureux. Ces progrès nous ont permis non seulement de survivre, mais aussi de prospérer.

À la base, la cuisine est vraiment un moyen de nourrir notre corps. L’ensemble du processus de préparation des aliments fait échouer des molécules complexes, ce qui rend les vitamines et les minéraux plus faciles à absorber. La cuisson des aliments peut améliorer la valeur nutritionnelle des aliments en rendant plus biodisponibles certaines vitamines et certains minéraux, comme le lycopène dans les plants de tomates ou le bêta-carotène dans les haricots verts. En outre, la préparation des aliments permet d’éliminer les bactéries et les parasites nuisibles, réduisant ainsi le risque de maladies d’origine alimentaire.

La préparation des aliments dépasse l’aspect fonctionnel de l’alimentation ; il s’agit d’un exercice profondément social. La préparation et le partage des plats rassemblent les gens, favorisent les liens et renforcent les relations. Les familles, les amis proches et les régions s’accumulent souvent autour de la table du repas, utilisant l’acte de cuisiner comme un moyen d’établir des liens à un niveau beaucoup plus profond. Les repas distribués sont l’occasion de discuter, de tisser des liens et de créer des souvenirs durables.

La cuisine est un élément essentiel de notre identité culturelle. Les différentes régions et les différents pays ont leurs propres traditions et spécialités culinaires, qui se transmettent au fil des ans. Ces traditions sont souvent le reflet de l’histoire, de la géographie et des valeurs d’une culture. Les repas sont un symbole puissant de l’identité culturelle, et l’acte de cuisiner nous permet de maintenir et d’apprécier nos traditions.

La cuisine n’est pas une simple tâche mécanisée, le rôle des protéines c’est une véritable forme d’art. Elle offre une toile pour la créativité et l’expression de soi. Les cuisiniers, qu’ils soient experts ou amateurs, utilisent la préparation des aliments comme un moyen d’expérimenter les saveurs, les textures et les présentations. La cuisine permet aux hommes et aux femmes de mettre en valeur leur personnalité unique et leur élégance à travers les repas qu’ils préparent. L’acte de préparer un repas magnifiquement conçu s’apparente à la création d’une œuvre d’art.

La cuisine peut être une activité consciente qui favorise le bien-être. Le fait de hacher, de remuer et de goûter exige de la concentration et de l’attention. Cuisiner peut être une forme de méditation, permettant aux hommes et aux femmes de se déconnecter temporairement des tensions de la vie quotidienne. La satisfaction de créer des repas à partir de rien et de savourer le fruit de son travail peut être immensément gratifiante et contribuer au bien-être mental général.

À l’ère du fast-food et des repas faciles, la préparation des repas à la maison présente des avantages économiques. Préparer des aliments à partir d’ingrédients frais est souvent plus rentable que d’aller régulièrement au restaurant. En outre, cuisiner à la maison permet aux individus de faire des choix durables, en diminuant le gaspillage alimentaire et en réduisant l’impact environnemental de la consommation d’aliments.

La cuisine est assurément un processus d’apprentissage permanent. De la maîtrise des techniques fondamentales à la découverte de nouveaux composants et de nouvelles cuisines, la cuisine est un parcours de développement des compétences tout au long de la vie. Elle permet aux gens de devenir plus autonomes et plus compétents dans la cuisine. En outre, la cuisine encourage un sentiment d’accomplissement et de satisfaction dans ses réalisations culinaires.

La nourriture transcende les frontières et les langues, ce qui en fait une forme commune de conversation. Le fait de cuisiner et de partager un repas avec une personne d’origine culturelle différente peut jeter un pont entre les cultures et favoriser la compréhension. Il nous permet d’étudier et d’apprécier la diversité des cuisines internationales ainsi que la richesse de la culture humaine.

La cuisine est une pratique multiforme et profondément importante qui va bien au-delà de l’acte de mettre de la nourriture sur la table. Elle nourrit non seulement nos corps, mais aussi nos âmes, en favorisant les relations, en préservant les traditions et en offrant un exutoire créatif. En tant que société, nous chérissons l’art culinaire pour sa capacité à nous rassembler, à nourrir notre bien-être physique et émotionnel et à nous permettre de nous exprimer d’une manière exclusivement savoureuse. Dans un monde où tout va très vite, l’acte de cuisiner nous rappelle notre humanité commune et l’importance durable de rompre le pain ensemble.

septembre 6, 2023 · Non classé · Commentaires fermés sur Battre l’écart fiscal

L’écart fiscal au Royaume-Uni est défini au Royaume-Uni car le Trésor pense qu’il aurait dû percevoir par rapport au montant qu’il reçoit réellement. Bien que vous puissiez le voir comme une mesure de l’efficacité de la collecte des impôts, comme Richard Murphy le montre clairement, l’écart fiscal est principalement, sinon entièrement, le résultat d’un abus fiscal. Et de ce côté de l’étang, l’accent mis sur l’écart fiscal «plutôt que sur les abus fiscaux» a pour effet commode de brouiller les cartes et de détourner l’attention des tricheurs.
Mais là encore, avec l’application de l’IRS faible et concentrée sur les petits alevins parce que l’IRS a du mal à gagner contre les grands garçons, nous ne parlons même pas d’un écart fiscal, encore moins d’abus fiscaux, d’économiser du blanchiment d’argent.
Oui, et Murphy est un grand fan du MMT, il veut donc les impôts et la collecte des impôts pour les bonnes raisons: pour créer des incitations et des contre-incitations, drainer les dépenses de l’économie au besoin et redistribuer les revenus.
Par Richard Murphy, comptable agréé et économiste politique. Il a été décrit par le journal The Guardian comme un militant anti-pauvreté et un expert fiscal ». Il est professeur de pratique en économie politique internationale à la City University de Londres et directeur de Tax Research UK. Il est administrateur non exécutif de Cambridge Econometrics. Il est membre du Progressive Economy Forum. Publié à l’origine chez Tax Research UK
Je suis en route pour Bruxelles ce matin pour prendre la parole lors d’un événement du Parlement européen organisé par le groupe des députés socialistes et démocrates (dont les députés travaillistes sont membres) sur « Qui a volé notre avenir? ». Il semble que la tournée ait repris malgré les récents événements de ma vie. C’est parce que j’estime qu’il est approprié de le faire. Je parlerai de l’écart fiscal dans le contexte de la refonte de la société dont nous avons besoin. Et si nous voulons avoir un avenir qui inclut le sens du devoir public que mon père a sans aucun doute adopté tout au long de sa vie, alors réduire l’écart fiscal est un problème clé.
Il y a plusieurs années, j’ai travaillé avec le regretté député Michael Meacher sur cette question. Michael a proposé un projet de loi que j’avais écrit pour combler l’écart fiscal aux Communes en tant que projet de loi d’initiative parlementaire. Je me souviens très bien de Jacob Rees-Mogg qui s’y était opposé parce qu’il avait dit, premièrement, que Michael était un «socialiste de plein fouet» et que «ce projet de loi entraînerait le paiement de plus d’impôts, et nous ne voulons pas de cela». Je stresse; Je paraphrase.
Pas pour la première ou la dernière fois que Rees-Mogg m’a mis en colère. Il avait raison de décrire Michael comme un socialiste. Mais la question de la réduction de l’écart fiscal concerne au moins en partie le respect de l’État de droit. Il est très difficile de comprendre pourquoi la droite peut tolérer de quelque façon que ce soit l’abus fiscal lorsqu’elle menace l’un des fondements du conservatisme, à moins que vous ne compreniez qu’elle n’est pas du tout conservatrice.
Et qu’ils ne sont pas non plus pro-business. Il n’y a rien de pro-business à distance dans la tolérance des abus fiscaux lorsque la conséquence est que les entreprises tricheuses obtiennent un avantage concurrentiel injuste sur les entreprises qui agissent dans l’intérêt à long terme de toutes leurs parties prenantes.
L’attitude de Rees-Mogg ne portait que sur un seul intérêt, qui était et est l’égoïsme qui place l’intérêt des individus qui sont prêts à abuser au-dessus de tous les autres, y compris les concurrents honnêtes, la loi, l’État et, par extension, tous les autres dans la société. Cela ne nécessite pas qu’un socialiste souligne la faillite morale d’une telle position, bien qu’il semble que cela aide et fasse de la gauche les meilleurs amis des entreprises honnêtes sur le spectre politique, à mon avis.
Deuxièmement, Rees-Mogg a eu tort de dire que le dépassement de l’écart fiscal signifiait que davantage d’impôts devaient être payés. Cela pourrait, bien sûr. Mais je suggère fortement que puisque la fiscalité est principalement un outil de politique budgétaire conçu pour battre l’inflation au-dessus de tous les autres objectifs, la maximisation des revenus n’est l’objectif d’aucun gouvernement. Au contraire, l’objectif devrait toujours être d’augmenter le montant de la taxe requise aussi équitablement que possible pour atteindre cet objectif fiscal de manière à atteindre les objectifs secondaires (mais vitaux) de redistribution, de réévaluation des défaillances du marché, de réorganisation de l’économie et de renforcement des relations entre les citoyens. et l’État. Je doute que Rees-Mogg reconnaisse tout cela.
Mon message aujourd’hui est que c’est ce que nous devons faire. Si nous voulons récupérer notre avenir, une bonne compréhension du rôle de la taxe est vitale.
Cependant, comme mes recherches le montrent maintenant dans des travaux que j’espère publier bientôt, ce n’est pas le cas, et il y a des obstacles massifs à le faire.
Étonnamment, les données de recherche officielles et autres sur la fiscalité sont souvent inexactes.
Trop souvent, les données sur le PIB rendent difficile l’estimation de l’écart fiscal.
Et même le nombre de contribuables est fréquemment sujet à des déclarations erronées entre les sources de données.
À son niveau le plus élémentaire, la compréhension de la taxe est difficile car les statistiques officielles semblent être perversement dédiées à garantir que nous ne pouvons pas connaître la vérité.
Et en ce qui concerne les écarts fiscaux, il y a trop peu de recherches et même trop de déni que la question est importante.
Les tricheurs fiscaux, tant au niveau national qu’international, volent des recettes fiscales. C’est incontestable. Mais l’absence de données permettant d’identifier la véritable ampleur du problème et de cibler les ressources pour résoudre le problème est l’indication la plus sûre qu’ils ont beaucoup trop de partenaires politiques et officiels qui sont beaucoup trop proches de la vision Rees-Mogg pour plus de confort.
Il y a, je pense, une complicité officielle dans le maintien de l’écart fiscal. Ed Balls aurait dit un jour qu’il n’aimerait pas vivre dans un pays qui cherchait à percevoir tous les impôts qui lui étaient dus. Je ne suis pas d’accord: je veux qu’un État cherche à percevoir tous les impôts qui lui sont dus, mais pas plus (bien sûr). Et c’est parce que le faire est le fondement de la justice économique et sociale. Nous sommes trop loin des deux.

mai 25, 2023 · Non classé · Commentaires fermés sur Le mur du son et les avions de chasse

Les avions militaires qui franchissent le mur du bruit sont un phénomène qui fascine les chercheurs et les ingénieurs techniques depuis des décennies. L’obstacle sonore, également connu sous le nom de « barrière sonique », est une expression utilisée pour décrire la transition entre les vitesses subsoniques et supersoniques. L’expression a été inventée dans les années 1940 lorsque les pilotes militaires ont commencé à ressentir des effets aérodynamiques inattendus lorsqu’ils s’approchaient de la vitesse du son. Dans cet article, nous parlerons de la technologie qui se cache derrière le mur du son et de la manière dont les avions des services militaires sont créés pour le franchir.

La vitesse du son est d’environ 343 m par seconde (ou 1 235 kilomètres par heure) dans l’air au niveau de la mer et à 20 degrés Celsius. Lorsqu’un objet physique se déplace à une vitesse équivalente ou supérieure à la vitesse du son, il crée une onde de choc devant lui. C’est cette onde de choc qui est à l’origine du « bang sonique » assourdissant que l’on entend au sol lorsqu’un avion franchit le mur du son.

L’onde de choc est créée par la compression des substances aériennes devant le sujet. Lorsque l’objet se déplace de plus en plus vite, l’air qui le précède est de plus en plus comprimé, ce qui produit une onde de surprise plus importante. Dès que l’objet atteint la vitesse du son, l’onde de choc se transforme en un cône continu d’atmosphère comprimée qui s’étend derrière l’objet. Ce cône d’atmosphère comprimée est à l’origine du bang sonique. Les avions de l’armée capables de franchir le mur du son sont spécifiquement fabriqués avec des caractéristiques qui leur permettent d’atteindre des vitesses supersoniques tout en conservant leur stabilité et leur sécurité. Cet objectif est certainement atteint grâce à une combinaison de facteurs, notamment le modèle de l’avion, la conception de ses moteurs et ses performances globales.

Pour atteindre des vitesses supersoniques, les avions militaires ont besoin de moteurs très efficaces, capables de générer une poussée suffisante pour vaincre la traînée et les autres poussées aérodynamiques. Nombre de ces avions sont équipés de postcombusteurs, qui injectent de l’essence supplémentaire dans l’échappement du moteur afin d’augmenter sa poussée et de lui permettre d’atteindre rapidement des vitesses supersoniques.

En outre, la forme et la conception de l’avion sont soigneusement étudiées pour garantir qu’il puisse conserver son équilibre et son contrôle à grande vitesse. Par exemple, les avions conçus pour franchir l’obstacle sonore sont souvent dotés d’ailes qui peuvent être repoussées en position, ce qui réduit la traînée et augmente la portance. La forme de l’avion est également conçue pour minimiser les effets des ondes de choc et d’autres poussées aérodynamiques susceptibles de provoquer une instabilité à grande vitesse. L’une des principales caractéristiques stylistiques des avions de l’armée de terre qui leur permet de franchir le mur du bruit pourrait être les ailes. Ces avions sont normalement dotés d’ailes en flèche, Boeing Mcdonnell-Douglas Douglas-F-A Hornet qui contribuent à réduire la traînée et à augmenter la portance à grande vitesse. Les ailes peuvent également être conçues pour être fines et légères, ce qui réduit le poids de l’avion et lui permet d’aller plus vite.

Les moteurs sont une autre caractéristique importante de la conception et du style des avions militaires qui font sauter la barrière de l’apparence. Ces avions sont généralement équipés de postcombusteurs, c’est-à-dire de dispositifs qui injectent de l’essence dans le flux d’échappement du moteur afin d’en augmenter la poussée. Cela permet à l’avion d’atteindre plus rapidement des vitesses supersoniques et de maintenir ces vitesses pendant de longues périodes.

Les avions militaires qui franchissent le mur du son sont le fruit d’un travail remarquable de conception et de technologie. Ces avions sont conçus pour être rapides, stables et sûrs à grande vitesse, et ils sont dotés de moteurs puissants et de caractéristiques aérodynamiques qui leur permettent de franchir le mur du son sans difficulté. La technologie moderne continuant à progresser, il est probable que nous verrons des avions des services militaires encore plus avancés, capables de battre de nouveaux records de vitesse et de repousser les limites du possible.

mars 26, 2023 · Non classé · Commentaires fermés sur Les financements de l’Ukraine

Le gouverneur de la Banque nationale d’Ukraine, Andriy Pyshnyy, a déclaré que l’Ukraine ne recourrait plus au financement monétaire « dangereux » pour financer sa guerre contre la Russie, ajoutant qu’un « conflit ouvert » avec le gouvernement sur la question avait été résolu. Dans une interview avec le Financial Times, Pyshnyy a déclaré que cela « créait d’énormes risques pour la stabilité macro-financière » lorsque la banque a été forcée de l’année dernière d’imprimer des milliards d’hryvnia pour combler un déficit budgétaire.

Le ministère des Finances avait été réticent à faire appel aux marchés obligataires intérieurs ou à augmenter les recettes. Depuis, il a changé de cap, ouvrant la voie à un prêt de 15,6 milliards de dollars convenu entre le FMI et Kiev la semaine dernière, qui nécessite encore l’approbation du conseil exécutif du fonds.

La fin du financement monétaire, l’utilisation des marchés obligataires intérieurs et des mesures visant à augmenter les recettes fiscales ont été intégrées dans l’accord avec le FMI.

Les économistes craignaient que l’Ukraine ne tombe dans une spirale hyperinflationniste l’année dernière en raison de l’impression de billets de banque pour compenser les versements retardés d’aides financières de l’UE. Les critiques ont déclaré que le gouvernement aurait plutôt dû se serrer la ceinture, emprunter auprès des banques ukrainiennes et augmenter les impôts et les droits de douane.

Pyshnyy, un ancien banquier qui a perdu son audition à l’âge de 34 ans, a remplacé Shevchenko en octobre. Le premier jour de son mandat, il a cherché à rétablir les relations avec le gouvernement en rencontrant le ministre des Finances Serhiy Marchenko « jusqu’aux heures tardives de la nuit ». Ils ont conclu un accord, la banque centrale ajustant les exigences de réserves bancaires et le ministère offrant des conditions plus attrayantes aux prêteurs.

Pyshnyy a déclaré que l’objectif de la NBU était de absorber l’excès de liquidité par des exigences de réserves plus strictes et de revenir progressivement à un taux de change flottant. Il a déclaré que le FMI avait effectué un changement de politique « révolutionnaire » en acceptant de prêter à l’Ukraine pendant une période d’incertitude économique exceptionnelle causée par l’invasion de la Russie.

Le gouverneur a déclaré que l’accord avec le FMI aiderait à « garantir que la coalition des donateurs s’engage à fournir une assistance d’environ 40 milliards de dollars » cette année. Pyshnyy a également espéré que l’aide occidentale supplémentaire pour la reconstruction agirait comme une « balle d’argent » pour l’économie.

janvier 12, 2023 · Non classé · Commentaires fermés sur Devenez un connaisseur en vin

Un cours de dégustation de vin rouge couvre généralement un large éventail de sujets liés au vin, depuis les régions où sont fabriqués les différents types de boissons à base de vin jusqu’à l’art de déguster et d’évaluer différents vins.

Lorsqu’il s’agit d’apprendre les régions productrices de vin, un cours de dégustation de vin rouge couvre généralement les principales régions productrices de vin rouge dans le monde, comme la France, l’Italie, l’Espagne et le Ca. À l’intérieur de chaque région, le programme peut se pencher sur les sous-régions spécifiques, comme Bordeaux ou Napa Valley, et les types de raisins qui y sont cultivés ainsi que les méthodes de vinification utilisées pour produire les vins.

La France abrite un grand nombre des régions de vins rouges les plus célèbres du monde, chacune ayant son histoire, son terroir et ses traditions viticoles. Voici un bref résumé des régions de vins rouges probablement les plus connues en France :

Bordeaux : Bordeaux est l’une des régions viticoles les plus anciennes et les plus célèbres de France, reconnue pour ses vins rouges issus d’un assemblage de Cabernet Sauvignon, Merlot et Cabernet Franc. La région est divisée en deux endroits principaux, l’institution financière gauche et la rive droite, chacun utilisant son propre terroir et ses styles de vinification uniques. L’institution financière gauche est connue pour ses vins puissants et tanniques, tandis que la rive droite est connue pour ses vins plus élégants et fruités. Certains des châteaux les plus célèbres de Bordeaux sont le Château Margaux, le Château Latour et le Château Haut-Brion.

Bourgogne : La Bourgogne est l’une des régions viticoles les plus réputées de France, connue pour ses vins Pinot Noir et Chardonnay. La région est divisée en un certain nombre de sous-régions, chacune ayant son propre terroir et ses propres traditions vinicoles. Parmi les sous-régions les plus connues figurent la Côte de Nuits, la Côte de Beaune et Chablis. Parmi les vins de Bourgogne les plus célèbres, citons le Gevrey-Chambertin, le Chablis Lavish Cru et le Meursault.

Les bulles : La Champagne est une région située dans le nord-est de la France, reconnue pour ses vins éblouissants faits d’un mélange de raisins Chardonnay, Pinot Noir et Pinot Meunier. La région est divisée en plusieurs sous-régions, chacune utilisant son propre terroir et ses propres traditions de vinification. Parmi les maisons de bulles les plus connues figurent Moët & Chandon, Veuve Clicquot et Bollinger.

Le Rhône : La région des vins rouges du Rhône est située dans le sud-est de la France et est réputée pour ses vins rouges issus des cépages Syrah et Grenache, et ses vins blancs produits à partir des cépages Viognier, Marsanne et Roussanne. La région est divisée en deux parties principales, le Rhône septentrional et le Rhône méridional, chacune utilisant son propre terroir et ses propres méthodes de vinification. Parmi les vins les plus connus du nord du Rhône figurent le Côte-Rôtie et l’Hermitage, tandis que les vins les plus connus du sud du Rhône sont probablement le Châteauneuf-du-Pape et le Côtes-du-Rhône.

La Loire : La Loire est un long fleuve qui traverse la France et est connue pour sa sélection variée de vins blancs, rouges et mousseux, cours d’œnologie des Sauvignon Blancs secs et croquants aux Cabernet Francs riches et complexes. Les vins de Loire les plus célèbres sont probablement le Sancerre, le Pouilly-Fumé et le Vouvray.

Il ne s’agit là que de quelques exemples des nombreuses régions de vins rouges en France. Chaque région a sa propre histoire, son propre terroir et ses propres coutumes de vinification, et toutes valent vraiment la peine d’être explorées pour découvrir leurs caractéristiques et leurs goûts uniques.

En ce qui concerne l’art de la dégustation du vin, un programme de dégustation du vin couvre généralement les méthodes appropriées pour évaluer le vin, comme l’examen de la couleur, du parfum et du goût du vin, ainsi que l’équilibre général et la complexité du vin. Le cours peut également porter sur les différents types de vin, tels que le vin rouge, le vin blanc et le vin mousseux, ainsi que sur les qualités qui les distinguent.

En termes de méthode, la première étape du processus consiste à examiner le vin rouge et à remarquer sa couleur, ce qui peut donner une indication sur la classe d’âge du vin et le type de raisin utilisé pour sa fabrication. Ensuite, l’arôme du vin rouge est évalué en faisant tourner le vin rouge dans le verre pour libérer son bouquet, puis en le sentant. Cela donnera un indicateur de l’arôme du vin, comme l’existence de notes fruitées, florales ou terreuses.

L’étape suivante consiste à aromatiser le vin, ce qui donnera une indication du profil utilisateur de la saveur du vin, comme toute information sucrée, amère, amère ou salée. Le cours peut également inclure la texture, l’acidité, le tanin, les boissons alcoolisées, ainsi que l’équilibre général du vin. Enfin, le cours couvrira la finition ou l’arrière-goût du vin rouge et sa durée.

D’une manière générale, un programme sur le vin peut être un moyen formidable d’apprendre à connaître les différentes régions et les différents types de vin rouge, ainsi que les méthodes appropriées pour évaluer et apprécier le vin.

décembre 10, 2022 · Non classé · Commentaires fermés sur L’élargissement de l’OTAN ?

Lorsque les dirigeants de l’OTAN se sont rencontrés la semaine dernière à Bucarest, ils étaient profondément en désaccord sur l’opportunité de proposer à l’Ukraine et à la Géorgie de rejoindre l’alliance. Ce faisant, ils ont causé d’énormes dégâts à la politique d’élargissement dans son ensemble.
L’élargissement est au cœur de l’alliance de l’OTAN depuis plus de deux décennies. Son traité fondateur, signé il y a près de 60 ans, indiquait clairement que la porte d’adhésion était ouverte à tout État européen qui pourrait promouvoir les principes de l’alliance et contribuer à la défense collective.
L’OTAN a utilisé cette porte ouverte efficacement au cours des décennies, en prenant la Grèce, la Turquie, l’Allemagne de l’Ouest et l’Espagne pendant la guerre froide, puis en tendant la main à l’Europe centrale et orientale après l’effondrement de l’Union soviétique.
En 1999, afin de rendre le processus d’admission plus formel (ainsi que de fournir un moyen d’atténuer la déception des pays qui ne sont pas autorisés à entrer immédiatement), les alliés ont créé le Plan d’action pour l’adhésion. Le MAP a détaillé ce que les pays souhaitant rejoindre l’OTAN devaient faire. Une fois ces critères remplis, l’OTAN les inviterait à devenir membres.
Sept pays remplissaient les critères du PAM et ont été intronisés dans l’alliance en 2004. La Croatie et l’Albanie sont les derniers pays qui ont satisfait aux exigences du PAM et ont reçu des invitations à devenir membres.
Malheureusement, les actions de la semaine dernière au sommet de l’OTAN ont sapé la gravité et la crédibilité de ce processus. Comme la Croatie et l’Albanie, la Macédoine a également rempli son MAP. Mais la Macédoine n’a pas été invitée à rejoindre l’Alliance parce qu’un membre de l’OTAN – la Grèce – s’oppose au nom du pays.
Il est assez absurde que la Grèce affirme être préoccupée par le fait que la Macédoine a des dessins sur la région de la Grèce, également connue sous le nom de Macédoine.
Mais permettre que cela fasse partie du débat sur la question de savoir si la Macédoine devrait être autorisée à rejoindre l’alliance la plus réussie du monde revient à se moquer du processus.

Dans son communiqué final, l’OTAN a déclaré qu’une fois que la Macédoine et la Grèce trouveraient un compromis mutuellement acceptable (ce qu’elles n’ont pas fait depuis plus de 15 ans), la Macédoine recevra son invitation. Mais les dommages à l’intégrité du processus ont été causés.
Non content de saper une fois la politique, l’OTAN l’a fait à nouveau en Ukraine et en Géorgie. Malgré les rapports de presse selon lesquels les Allemands et les Français avaient repoussé le président George W. Bush sur l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie, le fait est que tous les États-Unis réclamaient un MAP, en vertu duquel les deux pays auraient commencé à travailler pour répondre aux critères pour l’adhésion. Ce processus aurait probablement pris des années.
Mais craignant la réaction de colère de la Russie à cette étape préliminaire, l’Allemagne, la France et plusieurs autres alliés ont refusé de soutenir un MAP pour les deux anciennes républiques soviétiques.
Remarquablement, dans un compromis élaboré lors de la réunion, les dirigeants de l’OTAN ont déclaré que même s’ils ne proposaient pas de carte à l’Ukraine et à la Géorgie, ils étaient convenus que ces pays deviendraient membres de l’OTAN. » En d’autres termes, l’OTAN a refusé à l’Ukraine et à la Géorgie la possibilité de se prouver dignes d’être membres, mais leur a donné l’engagement sans précédent de devenir un jour membres. Ça n’a aucun sens.
L’élargissement de l’OTAN a été une politique très réussie au cours des décennies. Il a contribué à ancrer une Espagne nouvellement démocratique dans l’Ouest au début des années 80; il garantissait qu’une Allemagne unifiée pouvait être pleinement intégrée dans l’alliance en 1990, et il contribuait à renforcer la stabilité et la sécurité dans les pays anciennement sous domination soviétique dans les années 90.
Au début de cette décennie, un processus efficace de poursuite de l’élargissement était en place.

août 11, 2022 · Non classé · Commentaires fermés sur Le tourisme après la pandémie

Alors que la plupart d’entre nous retournent prudemment dans le monde étrange du COVID, les optimistes à gros cerveaux parmi nous ont salué le vide de la pandémie comme une chance extraordinaire : un moment pour reconsidérer, réimaginer et remodeler la trajectoire de nos propres modes de vie, de nos communautés et de notre monde. La pandémie a mis en lumière de nombreux problèmes, incohérences et injustices au sein de « l’ancienne normalité », ce qui montre clairement que notre trajectoire commune mériterait d’être reconsidérée, à en juger par la lenteur de nos progrès dans la lutte contre cet autre pachyderme de la taille de Godzilla : le changement climatique. Au début, les voyageurs se sont plaints des opportunités instantanément manquées de ce voyage à Bali reporté ou de cette escapade de week-end reportée.

Mais au fur et à mesure que la vérité se faisait jour et que la pandémie s’étendait, l’image plus large de l’importance de l’indépendance de mouvement pour notre bien-être émotionnel et notre identité est apparue. Grâce à un temps de réflexion illimité, nous avons tourné nos pensées vers l’intérieur, posé des questions existentielles et cristallisé ce qui est vraiment significatif pour nous au-delà de l’instant présent. De grandes préoccupations avec de grandes réponses ont émergé. Comment pouvons-nous rendre nos voyages beaucoup plus éthiques, beaucoup plus enrichissants et beaucoup plus respectueux de l’environnement ? Voyager « durablement » est-il suffisant ou pouvons-nous faire beaucoup mieux, voyage à Singapour en améliorant les lieux plutôt qu’en minimisant leur détérioration ? Essentiellement, le voyage peut-il être une partie de la solution à tout ce qui nous a troublé et affligé dans l’enfermement – plus une partie de ce qui existait avant l’exécution de COVID-19 ? Pour envisager l’avenir avec audace, nous devons d’abord nous approprier notre présent incertain et reconnaître à quel point les années 2020 et 2021 ont vraiment été pourries comme jamais. « Des personnes qui n’auraient peut-être pas eu de problèmes de santé psychologique avant COVID présentent en fait de l’anxiété ou de la dépression, pire que si cela n’avait pas eu lieu », déclare Tamara Cavenett, responsable de la Société australienne de psychiatrie. « C’est une véritable préoccupation, en particulier dans les revendications les plus durement touchées par les lockdowns ». « Le simple fait de mettre fin aux lockdowns ne met pas fin aux problèmes de santé psychologique. Ils perdureront pendant un certain temps. Ce n’est pas aussi simple que de revenir à une ‘vie normale’. Nous ne menons pas tous notre vie normale. Nous nous sentons anxieux en allant dans des endroits. On s’inquiète de qui on voit. Des personnes disaient pour moi : « Je ne sais pas si je veux continuer à vivre normalement ». Même maintenant, nous ne comprenons pas à quoi ressemble la semaine suivante ».

La pandémie a poussé les conversations sur le bien-être mental au grand jour, les individus étant plus enclins à demander de l’aide, laissant les conseillers des organisations d’assistance telles que Beyond Light blue et Lifeline (dont les appels téléphoniques ont augmenté de 40 %) débordés. Aujourd’hui, avec l’ouverture des frontières et des taux de vaccination dans les années 90, le voyage lui-même apparaît comme un outil efficace dans notre parcours de rétablissement. « Je motivais souvent les clients à planifier une escapade », dit Cavenett. « Même en préparer une peut améliorer l’humeur. L’idée vous enthousiasme – mettez-y de l’énergie et prenez plaisir à simplement rêver de l’endroit où vous allez. » Les capacités curatives des voyages ne sont pas spécifiques à un lieu, sans distinction mentale entre les Maldives et votre maison de vacances habituelle sur la côte australienne. « Toute modification de l’atmosphère est un facteur d’amélioration de l’état d’esprit au sens clinique du terme. Peu importe ce qui vous fait vibrer, vous donne quelque chose à attendre avec impatience, quelque chose à économiser. Lorsque vous choisissez quelqu’un d’autre, vous avez en plus la possibilité de vous connecter et de vous détendre. Et, une fois que vous êtes là, vous pouvez être souvent très énergique. » La tendance à voyager de manière moins égoïste, avec une plus grande attention, s’accélérait sensiblement avant la pandémie, selon le Dr Claire Ellis, présidente d’Ecotourism Melbourne, un organisme d’éco-certification couvrant environ 1600 rencontres de voyages et de loisirs (ses objectifs sont approuvés par les autorités mondiales du tourisme durable).

Ellis reconnaît que « les gens souhaitent se sentir bien dans leurs vacances et veulent savoir qu’ils ne saccagent pas des lieux ». « Je comprends que l’expression est nouvelle, mais Ecotourism Australia [fondée en 1991] est définitivement dans le ‘tourisme régénérateur’. Pour les opérateurs, il s’agit en fait de faire de la planète un bien meilleur endroit en utilisant les voyages et les loisirs comme un dispositif : accepter la nature mère, accepter la culture, faire en sorte que tout le monde aime et savoure l’environnement et fournir en retour. » Le besoin de rencontres de tourisme régénérateur est vraiment une « tendance de consommation très importante », qui filtre jusqu’aux options du style de vie quotidien des gens, dit-elle.

juillet 10, 2022 · Non classé · Commentaires fermés sur Le modèle d’entreprise de la banque dans la poste

La pandémie de Covid-19 a induit une profonde crise économique mondiale. Si, jusqu’à présent, les banques ont fait preuve de résilience, en partie grâce à des réformes majeures après la crise de 2007-2009, la crise va les mettre sous tension. De plus, le modèle bancaire traditionnel était déjà remis en question avant la Covid par trois tendances : la persistance de taux d’intérêt bas, le renforcement de la réglementation et la concurrence accrue des banques parallèles et des nouveaux venus numériques. Cette chronique présente le deuxième rapport de la série Future of Banking de l’IESE Business School et du CEPR, qui offre une perspective sur la manière dont la crise actuelle et ces tendances façonneront l’avenir du secteur bancaire.
Le monde est témoin d’une crise économique de grande ampleur et synchronisée. Les prévisions pour 2020 suggèrent une baisse du PIB mondial de 6% avec un nombre record de pays ayant une croissance négative (OCDE 2020). Les économies avancées subiront une baisse bien plus importante du PIB, d’une ampleur jamais vue depuis la Grande Dépression. Il ne fait aucun doute que les banques seront mises à rude épreuve en raison de l’apparition d’insolvabilités à grande échelle parmi les entreprises et qu’une vague de faillites parmi les ménages pourrait suivre. En outre, alors que les banques sont entrées dans la crise mieux capitalisées et plus liquides, l’ampleur de la crise les mettra probablement à rude épreuve à un degré dépassant celui envisagé dans de nombreux tests de résistance réalisés jusqu’à présent (BCE 2020).
La crise s’ajoute à la combinaison, au cours de la dernière décennie, de plusieurs tendances qui ont entraîné une pression concurrentielle accrue sur les banques et qui, en particulier dans certaines régions, ont fait baisser leur rentabilité. Dans le deuxième rapport de la série CEPR/IESE sur The Future of Banking (Claessens et al. 2020), nous soutenons que la pandémie mondiale est susceptible de prolonger, voire d’accélérer, nombre de ces tendances – la numérisation en particulier. Alors que la crise économique a déclenché des réponses politiques visant à stimuler les prêts à l’économie réelle tout en assurant la stabilité du secteur bancaire qui offre un répit à court terme, une restructuration profonde de nombreux systèmes bancaires sera nécessaire à moyen terme.
Téléchargez ici Le modèle économique des banques dans le monde post-Covid-19
Faibles taux d’intérêt, réglementation et modèle économique des banques
Cela fait maintenant plus d’une décennie que nous vivons dans un monde où les taux d’intérêt sont bas et les taux de croissance modérés. Ces taux bas persistants ont eu un impact négatif sur la rentabilité des banques en réduisant les marges d’intérêt nettes et en affaiblissant les incitations à la surveillance et les normes de prêt, en particulier pour les institutions qui dépendent davantage de la transformation des échéances et des revenus d’intérêts nets. Dans le sillage de la crise financière de 2007-2009, nous avons également assisté au cours de cette période à une augmentation des exigences prudentielles, de la surveillance réglementaire et des coûts de conformité, comme l’a analysé le premier rapport de cette série (Bolton et al. 2019). Ces mesures politiques ont contribué à rendre le secteur bancaire plus résilient, ce qui est très bénéfique dans le contexte actuel. Dans le même temps, cependant, le renforcement des règles a diminué la compétitivité des banques par rapport aux banques parallèles et a ajouté à une migration de certaines activités commerciales du secteur bancaire vers les banques parallèles. En outre, la réglementation plus stricte a exercé une pression sur la rentabilité des banques.
La crise Covid-19 signifie très probablement que les taux d’intérêt resteront bas encore longtemps. Bien qu’à court terme, les banques ne peuvent que bénéficier du fait d’être le canal de soutien des liquidités et d’avoir accès au soutien de la banque centrale, la crise profonde qui frappe l’économie réelle est susceptible d’entraîner une nouvelle poussée des prêts non performants et pourrait menacer à nouveau la solvabilité des banques.
Argent numérique, FinTech, BigTech et banques
L’application massive des technologies numériques et l’émergence de nouveaux concurrents ont constitué un développement supplémentaire au cours du monde pré-covide. Si celles-ci ont permis la création de nombreux nouveaux produits et services et contribué à améliorer l’efficacité des banques en place, elles ont également favorisé l’entrée de nouvelles entreprises, augmentant ainsi la concurrence avec les modèles d’affaires traditionnels des banques.
L’impact de la technologie sur les modèles d’affaires des banques a été profond (Vives 2019). Les avancées technologiques ont affecté les systèmes de paiement, les activités des marchés de capitaux, l’extension du crédit et la collecte des dépôts. Dans ce rapport, nous analysons en détail le domaine dans lequel beaucoup d’activités se déroulent – à savoir l’argent et les paiements numériques. Pendant des décennies, les banques ont contrôlé les formes numériques d’argent et de paiements par la protection réglementaire des dépôts, l’accès exclusif au système de règlement de la banque centrale et des partenariats étroits avec les sociétés de cartes de crédit. Aujourd’hui, le défi vient d’une variété d’actifs numériques qui ne figurent pas au bilan des banques : cryptocurrencies, portefeuilles électroniques, stablecoins, ou soldes avec un fournisseur de télécommunications. L’avantage concurrentiel des nouveaux entrants ne repose pas sur l’actif lui-même, mais sur la technologie de paiement qui lui est associée. La commodité des paiements et les connexions avec d’autres parties de la vie numérique croissante des consommateurs et des entreprises, accélérée par la crise du Covid, ont été la clé du succès. La domination sur les paiements des entreprises technologiques en Chine ou des fournisseurs de télécommunications mobiles dans certaines régions d’Afrique sont des exemples de l’ampleur de la perturbation.
La perturbation par la technologie s’est produite dans de nombreux autres domaines, et pas seulement dans celui des paiements. L’entrée dans les différents segments des services financiers est le fait de nouveaux types de fournisseurs : « FinTech » et « BigTech ». Les fournisseurs FinTech de crédit sont plus présents lorsque le développement général du pays est plus élevé et que son système bancaire est moins compétitif, mais moins lorsque la réglementation du pays est plus stricte. L’entrée des non-banques n’est pas encore significative dans les activités de prise de dépôts à vue, peut-être en raison des préoccupations concernant les charges réglementaires. Les plates-formes BigTech, avec leur technologie avancée et surtout leur accès plus large (associé) aux (grandes) données, pourraient faire des percées importantes, mais ne l’ont pas fait jusqu’à présent.
L’entrée de nouveaux acteurs affecte grandement les banques par des pressions à la baisse sur les frais et les prix et des marges plus comprimées. Les banques ont réagi, mais beaucoup affirment qu’elles sont loin d’adopter elles-mêmes la technologie de manière efficace. Par conséquent, leur rentabilité est davantage menacée.
Les avancées technologiques et les nouveaux entrants nécessitent des réponses réglementaires. Les technologies utilisées par les nouveaux entrants peuvent créer de nouveaux risques, notamment de nouveaux problèmes de protection des consommateurs et des investisseurs, comme le montrent les preuves qui s’accumulent sur le risque de discrimination associé à une plus grande utilisation de la technologie et du big data. Étant donné que davantage d’entités fournissent désormais des services financiers et sous de nouvelles formes, il est également crucial de garantir des conditions de concurrence équitables. Une question importante connexe est de savoir où tracer le « périmètre » réglementaire, étant donné que l’organisation industrielle globale des différents marchés de services financiers est en train de changer. Les changements induits par la technologie appellent également des réévaluations des politiques de concurrence et de données.
Le monde post-Covid
À court terme, les banques peuvent bénéficier d’une revitalisation car elles continuent à prêter à leurs clients pendant la crise, notamment parce que les informations « soft » peuvent avoir plus de valeur aujourd’hui que les informations « hard ». Elles bénéficient également de la protection du filet de sécurité et de l’accès au financement des dépôts.
Néanmoins, Covid-19 va probablement accélérer la numérisation et le déplacement à moyen terme des activités hors du secteur. Les banques de taille moyenne seront probablement celles qui souffriront le plus, car la réalisation de gains d’efficacité en termes de coûts grâce à d’importants investissements informatiques, cruciaux dans un contexte de taux d’intérêt durablement bas, sera hors de portée. En conséquence, le secteur bancaire aura besoin d’une profonde restructuration ; la liquidation des banques et la consolidation de celles qui restent seront privilégiées. La question de savoir si, dans le monde de l’après-Covid-19, les obstacles politiques aux fusions transfrontalières vont disparaître, les États devenant plus protecteurs de leurs champions bancaires nationaux, est une question politique majeure.
Les entreprises BigTech possèdent bon nombre des ingrédients pour s’imposer dans le monde post-Covid. Ce sont des natifs du numérique ; elles disposent de la technologie, de la clientèle et de la reconnaissance de la marque, ainsi que de vastes quantités de données et de poches profondes. Le secteur bancaire pourrait donc passer de l’oligopole traditionnel à un système avec quelques plates-formes dominantes qui contrôlent l’accès à une base de clients fragmentée, avec quelques entreprises BigTech, ainsi que quelques opérateurs historiques transformés en plates-formes, monopolisant l’interface avec les clients. Dans ce scénario, garantir la propriété et la portabilité des données des clients pour les particuliers, ainsi que l’interopérabilité des données entre les plateformes, sera essentiel pour maintenir les coûts de changement de fournisseur pour les clients à un niveau bas et le marché suffisamment compétitif.
La perturbation numérique pose un formidable défi aux régulateurs, qui doivent s’adapter en trouvant un équilibre entre faciliter la concurrence et permettre aux avantages de l’innovation de se répandre dans le système et protéger la stabilité financière. Pour ce faire, les régulateurs doivent coordonner la réglementation prudentielle et la politique de concurrence de manière à ce que la conformité ne devienne pas une barrière à l’entrée tout en évitant que l’entrée ne devienne déstabilisante. La concurrence peut être encouragée par une réglementation légère des nouveaux entrants, mais au coût potentiel d’une diminution de la rentabilité des opérateurs historiques et donc d’une augmentation de leurs incitations à prendre des risques. En outre, cela peut signifier la génération de risques systémiques pour les entités non bancaires.
La crise actuelle mettra à l’épreuve la résilience du système financier et les réformes réglementaires mises en œuvre après la crise financière mondiale de 2007-2009, qui ont été examinées dans le premier rapport de l’Initiative bancaire. En particulier, elle repoussera les limites de l’intervention des banques centrales et mettra à l’épreuve l’Union bancaire incomplète de la zone euro.