Le grand saut

Le jour où j’ai décidé de réaliser un saut en chute libre fait partie de ces jours qu’on n’oublie pas. Ce soir-là, j’étais au cinéma, et je découvrais Point Break. Et devant ma télé, je me suis fait la promesse solennelle qu’un jour, je devrais moi aussi faire ce geste improbable qui consiste à tomber dans le vide à 200 km/h. Ca m’aura pris pas mal de temps pour concrétiser mon rêve, mais je suis finalement passé à l’acte samedi dernier, saut en parachute en réalisant un saut à Pau. Evidemment, depuis, mes amis n’arrêtent pas de me demander ce que j’ai ressenti sur le moment. Mais c’est assez difficile à relater. Et je comprends mieux à présent pourquoi j’ai trouvé aussi peu de récits sur le sujet. C’est assez indescriptible. Ce qu’il faut comprendre, c’est que lors d’un tel saut, on ne tombe pas dans le vide : on tombe dans l’air, et ça fait toute la différence. L’air est en effet un fluide, dont se servent les oiseaux s’appuient pour évoluer. Du coup, lors d’un saut, on n’a donc à aucun moment la sensation de chute. On est poussé par un vent vertical, ce qui donne plutôt l’impression de reposer sur un coussin d’air. Pour autant, les sensations sont carrément grandioses. Mais elles sont en fin de compte très différentes de celles que j’avais imaginé. Ce qui prime, en fait, ce n’est pas tant l’adrénaline (celle-là, on la ressent plus au moment de sauter) que le sentiment de paix extraordinaire qui nous submerge. De la chute libre à l’atterrissage, on se sent parfaitement détendu, libéré des pressions de ce monde, telles que la pesanteur et autres choses insignifiantes. Si vous voulez faire un saut en chute libre, c’est une chose qu’il est préférable de savoir: plus qu’un shoot d’adrénaline, on y trouve plutôt la paix intérieure ! Je vous mets en lien le prestataire qui m’a fait mon saut en parachute, si vous voulez avoir un descriptif plus complet.